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Tigritudes

Africa in 126 films

À travers 126 films, 40 pays et 66 ans d’histoire de cinéma, Tigritudes* 1956-2021 dessine une anthologie subjective et chronologique panafricaine. Conçu par les réalisatrices Dyana Gaye et Valérie Osouf, en collaboration avec le Forum des images, ce cycle parcourt les enjeux et les formes d’une cinématographie encore largement méconnue. 

L’Afrique est forte d’une cinématographie multiple, puissante et singulière, malgré les lourdes séquelles du colonialisme sur la structuration de son industrie culturelle. Surmontant ces obstacles, les cinéastes du continent ont mis en scène des oeuvres passionnantes, frappées par une sous‑diffusion chronique.« Le tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore »C’est ce que déclarait l’écrivain nigérian Wole Soyinka en réponse au mouvement de la négritude (Kampala, 1962). De 1956 – indépendance du Soudan – à 2021, 64 séances appréhendent la circulation postcoloniale des formes, des luttes et des idées à travers le continent et sa diaspora. Déconstruisant les imaginaires à son sujet, cette ample filmographie circulant d’Alger à Los Angeles, de Mogadiscio à Conakry, de Dakar à Maputo, ne demande qu’à exprimer son propre dire au monde : éthique, esthétique et politique.

Tigritudes ouvrira avec le chef-d’oeuvre restauré du Camerounais Dikongué Pipa : Muna Moto. Suivront plusieurs temps forts : films rares voire inédits en France, oeuvres longtemps censurées, cinéastes pionnier·ères dans leurs pays, formes expérimentales, tous les genres et tous les formats sont convoqués pour partager un spectre aussi large que possible.

Deux master class, six cours de cinéma et des rencontres transversales

Soucieux d’inscrire le continent dans le chant du monde, le cycle Tigritudes convie des artistes et des intellectuel·les de différents horizons à dialoguer autour des films, croisant ainsi perspectives, visions et générations afin que résonnent des histoires de cinéma.

Source: https://www.tigritudes.com